Quels sont les « pour » et les « contre » de l’entrepreneuriat ?
« J’ai une idée, un projet de création d’entreprise. Dois-je prendre le risque de me lancer ? ». Cette question, tous les entrepreneurs se la sont forcément posée et elle est légitime.
D’un côté, l’entrepreneuriat attire celles et ceux qui recherchent de nouvelles opportunités de carrière et aspirent à relever de nouveaux défis. Mais, pour beaucoup, c’est aussi un saut dans l’inconnu.
Avant de se lancer, il faut donc bien peser le pour et le contre pour déterminer si créer votre entreprise est la bonne décision pour vous.
Pour vous aider à y voir plus clair, nous avons compilé les principaux arguments « pour » et « contre » l’entrepreneuriat.
Les « pour » de l’entrepreneuriat
L’autonomie et la liberté de décision
En tant qu’entrepreneur, vous avez la liberté de prendre vos propres décisions sur :
- La direction de votre entreprise
- Vos conditions de travail
- Les projets sur lesquels vous voulez vous concentrer
Pour quelqu’un qui vient du salariat, avec ses contraintes liées à la hiérarchie, cette autonomie s’apparente à un bol d’air. Vous décidez de ce qui vous semble être les meilleures options, sans avoir à en référer à quiconque ou, en tout cas, c’est vous qui avez le dernier mot.
La possibilité d’exprimer votre potentiel
Quand vous créez votre entreprise, vous pouvez développer vos propres idées et construire un projet autour de vos passions et centres d’intérêt.
Vous n’êtes pas brimé.e par la nécessité de défendre une vision que d’autres ont établie. C’est pour votre propre vision d’un marché, d’un métier que vous vous battez.
Puisque vous choisissez une voie au croisement entre vos envies, vos compétences et les besoins du marché, vous êtes davantage en mesure d’exprimer votre potentiel.
La perspective de revenus plus élevés
Contrairement à un emploi salarié, vos revenus en tant qu’entrepreneur ne sont pas plafonnés.
Dans un poste salarié, vos revenus sont déterminés par votre contrat de travail, avec une rémunération fixe et, éventuellement, des primes ou augmentations annuelles.
En revanche, en tant qu’entrepreneur, vos revenus peuvent croître de manière significative en fonction de la performance de votre entreprise. Si votre entreprise réussit, vous pouvez donc gagner bien plus que votre salaire actuel.
Le développement personnel et professionnel
Créer son entreprise est aussi un défi personnel. Si vous vous morfondez dans votre poste, si vous avez besoin de vous challenger, c’est certainement une voie à creuser.
Dans un parcours d’entrepreneuriat, vous allez développer de nouvelles compétences professionnelles : gestion financière, marketing, leadership, … Vous serez aussi amené.e à mobiliser des soft skills que vous n’aviez guère eu l’occasion d’explorer jusque-là, par exemple, l’organisation, la créativité, les capacités de négociation et de persuasion.
L’entrepreneuriat est donc à la fois une opportunité d’enrichir votre parcours professionnel et de « grandir » sur le plan personnel.
Les "contre" de l'entrepreneuriat
La charge de travail et le stress
Quand vous créez une entreprise, la responsabilité de la réussite (ou de l’échec) du projet repose essentiellement sur vos épaules.
Les entrepreneurs doivent donc souvent travailler de longues heures, surtout au démarrage de l’activité, et faire face à des niveaux de stress élevés.
Les « montagnes russes » de l’entrepreneuriat
Par rapport au salariat, le parcours d’un entrepreneur est souvent moins linéaire.
Vous allez probablement alterner des moments d’euphorie, où tout vous réussit, et des coups durs qui vous feront douter de la pérennité de votre activité.
Les revenus d’un entrepreneur peuvent fluctuer considérablement. Il suffit parfois de perdre un client important ou de rater une opportunité pour entrer dans une période difficile.
Les sacrifices personnels
Lancer et gérer votre entreprise exige généralement des sacrifices personnels.
Certes, vous pouvez organiser vos journées de travail mais il y a de fortes chances qu’elles soient plus longues que celles de vos ami.e.s salarié.e.s.
Vous disposerez sans doute de moins de temps pour la famille et les loisirs. La frontière entre vie professionnelle et vie personnelle a tendance à s’estomper, surtout si votre activité vous passionne.
Un risque financier
Enfin, lancer une entreprise comporte des risques financiers qui peuvent varier selon le statut que vous choisirez.
Même si vous prenez toutes les précautions, le succès n’est jamais garanti. Il est possible de perdre tout ou partie de l’argent que vous aurez investi dans le projet.
En 2024, les défaillances d’entreprises pourraient atteindre un chiffre record, supérieur à 60 000.
En moyenne, près de 40% des entreprises disparaissent dans les 5 ans suivant leur création.
Prêt à vous envoler ?
Avant de prendre votre décision, il est important de comprendre les avantages et les inconvénients de l’entrepreneuriat. Évaluez vos priorités, votre tolérance au risque et votre capacité à gérer l’incertitude.
Vous souhaitez vous donner toutes les chances de réussir la phase de pré-lancement de votre projet ? Consultez notre article dédié
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Ingénieur d’affaires : définition, rôle et missions dans l’entreprise
Ingénieur d'affaires : définition, rôle et missions dans l'entreprise
L’ingénieur d’affaires possède un rôle clé dans l’entreprise, à la croisée des chemins entre la technique et le commercial. Vous souhaitez tout comprendre de ce métier passionnant ? Institut Mines-Télécom Business School vous décrit le rôle de l’ingénieur d’affaires et ses missions au sein de l’entreprise. Ingénieur d’affaires définition : suivez le guide !
Qu’est-ce qu’un ingénieur d’affaires ?
L’ingénieur d’affaires (aussi appelé business developer ou ingénieur grands comptes) est en charge du développement commercial d’une entreprise. Il intervient le plus souvent dans des domaines techniques. Dans le cadre de ses missions, l’ingénieur d’affaires doit donc maîtriser une double approche, à la fois commerciale et technique.
Quel est le rôle d’un ingénieur d’affaires et ses missions dans l’entreprise ?
L’ingénieur d’affaires endosse plusieurs rôles pour exercer son métier, mais son rôle principal est bien sûr de faire prospérer son entreprise commercialement.
Il peut alors intervenir dès la phase de prospection, jusqu’au service après-vente. L’ingénieur d’affaires doit être en mesure de concevoir une offre qui répond au besoin du client, tout en étant rentable pour son entreprise. Pour réaliser la vente, l’ingénieur doit négocier l’offre au plus près des intérêts de ses clients, mais aussi de son entreprise. Une fois la vente conclue et le contrat signé par les deux parties, l’ingénieur d’affaires endosse le rôle de chef de projet. Le suivi du projet au-delà de la vente apporte une forte valeur ajoutée à la marque pour laquelle il travaille. Maintenir une relation avec le client et le fidéliser revient en effet moins cher à l’entreprise que d’acquérir de nouveaux clients. Cela permet également de booster l’image de l’entreprise et de favoriser un bon bouche-à-oreille.
Se former à devenir ingénieur d’affaires avec IMT-BS
Institut Mines-Télécom Business School est la grande école de management de l’Institut Mines-Télécom, 1er groupe d’écoles d’ingénieurs de France. L’école propose un Mastère Spécialisé « Ingénieur d’Affaires International » à temps partiel (bac +6). Avec la possibilité d’être entièrement financée par l’entreprise dans le cadre d’un contrat d’alternance (apprentissage ou de professionnalisation), la formation est sélective et constitue un véritable accélérateur de carrière.
Dans cette formation, toutes les étapes du développement d’affaires sont abordées :
- La prospection commerciale
- La négociation commerciale, les techniques de vente, de marketing et de communication
- La conception de l’offre commerciale : réponse aux appels d’offres et rédaction d’un contrat
- La gestion de projet et la relation client
Institut Mines-Télécom Business School a à cœur de proposer une formation hybride, orientée à la fois manager et ingénieur. Les candidats peuvent alors aussi bien venir d’un cursus dans le commerce que dans l’ingénierie, avant d’intégrer le Mastère Spécialisé « Ingénieur d’Affaires International » d’Institut Mines-Télécom Business School.
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MBA commerce international : avantages et perspectives dans le monde professionnel
Quels sont les avantages et les débouchés d'un MBA en commerce international ?
Le MBA Commerce International est un diplôme de troisième cycle accessible à bac+3 ou bac+4. Un MBA (Master of Business Administration) peut s’obtenir en une année de formation ou en deux ans, selon l’école et les études choisies.
De plus en plus en vogue, le MBA Commerce International semble être la formation idéale pour celui qui souhaite devenir responsable dans une grande entreprise présente à l’international.
Quels sont réellement les avantages du MBA Commerce International et les débouchés professionnels pour un diplômé ?
Les avantages du MBA Commerce International
Un MBA Commerce International permet d’acquérir des compétences très recherchées par les entreprises. Pendant la formation, les étudiantes et les étudiants sont amenés à développer une compréhension des dynamiques globales qui régissent les marchés mondiaux.
Lors d’un MBA Commerce international, les étudiantes et les étudiants apprennent à analyser les marchés, à comprendre les règlementations internationales et à élaborer des stratégies pour entrer dans de nouveaux marchés.
Un diplômé ou une diplômée du MBA Commerce International acquiert également des compétences financières qui vont lui permettre de faire face aux politiques fiscales des différents pays. Les étudiants et les étudiantes d’un MBA Commerce International apprennent notamment à gérer les risques financiers liés aux fluctuations des devises et des marchés mondiaux.
Outre les précieuses compétences acquises, l’autre atout majeur du MBA Commerce International est le réseau professionnel que le diplôme offre. Durant leur formation, les étudiants et les étudiantes ont l’occasion de rencontrer des professionnels du secteur du commerce à l’international. Ce précieux réseau qu’ils se constituent crée des contacts significatifs pour leur carrière professionnelle.
Les débouchés professionnels d’un MBA Commerce International
Les diplômés d’un MBA Commerce International ont accès à une variété d’emplois dans des entreprises à l’international, des organisations gouvernementales ou des ONG. Le MBA ouvre les portes aux fonctions de responsable de service et de direction d’entreprise, avec un statut cadre et une rémunération élevée.
Pourquoi le MBA Commerce International a ses limites ?
Viser un diplôme de cycle 3 offre une belle opportunité pour s’épanouir dans une carrière à l’international et occuper des fonctions de direction. Toutefois, bien choisir son diplôme est essentiel pour optimiser ses perspectives d’avenir. Si les programmes des formations et les débouchés professionnels sont attrayants, le MBA Commerce International connaît tout de même des limites.
En effet, les MBA sont des labels non protégés, qui très souvent, ne sont pas reconnus par l’État. Au vu des frais engagés pour suivre une telle formation (certains coûts de formation d’un MBA s’élèvent à 20 000 euros), mieux vaut avoir la garantie d’obtenir un titre reconnu par le monde professionnel.
Certains MBA se réalisent en 2 ans. Ce qui peut remettre en cause l’organisation de sa vie quotidienne durant ce délai prolongé.
Enfin, les MBA s’adressent souvent aux cadres ayant déjà acquis une expérience professionnelle. Pour les profils juniors, en sortie de Bac+5, il peut être plus judicieux de choisir une autre formation visant un Bac +6.
Le Mastère Spécialisé Ingénieur d’Affaires International d’Institut Mines-Télécom Business School peut être la formation à envisager. Accessible à Bac +5, la formation est à temps partiel et peut donc être réalisée en alternance, ce qui offre l’occasion de s’immerger dans le monde professionnel avant de rentrer véritablement dans la vie active. De plus, à la sortie de l’école, vous obtenez un Mastère Spécialisé Bac+6 accrédité par la Conférence des Grandes Écoles (titre de niveau 7 reconnu par l’état).
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20 phrases-types à connaître en anglais pour gérer les situations RH
Plus facile à dire qu’à faire, surtout en anglais ?
Pour vous aider, nous avons compilé 20 phrases-types en anglais pour vous armer contre les imprévus.
Gérer les situations où vous n’avez pas de réponse immédiate
Pour répondre à ce genre de situations, vous pouvez commencer par reconnaître la pertinence de la question, même si elle vous prend de court. Et ensuite, si vous n’avez pas la réponse, vous pouvez assurer à votre interlocuteur que vous allez vous employer à la lui fournir le plus tôt possible.
- That's an excellent question. Let me get back to you with the details. => C’est une excellente question. Laissez-moi revenir vers vous avec les détails.
- I appreciate you bringing that up. I will find out and let you know. => Je vous remercie d’avoir soulevé ce point. Je vais me renseigner et je vous tiendrai au courant.
- I’m not certain at the moment, but I will check and get back to you shortly. => Je ne suis pas certain pour le moment, mais je vais vérifier et revenir vers vous rapidement.
- I’ll need to verify some details before giving you a definitive answer. => Il faut que je vérifie quelques détails avant de vous donner une réponse définitive.
- I’ll follow up with you as soon as I have the information. => Je reviendrai vers vous dès que j’aurai les informations nécessaires.
- I want to provide you with the most accurate information, so let me confirm and get back to you. => Je veux vous fournir les informations les plus précises, donc laissez-moi vérifier et revenir vers vous.
Désamorcer des situations difficiles ou délicates
Vous êtes pris.e au dépourvu par un collègue ou un collaborateur mécontent ou préoccupé. Il vient plaider sa cause et chercher une solution à son problème. La situation vous embarrasse ? Comment vous en sortir avec tact ?
- I understand your concerns, and we're working on a solution. => Je comprends vos préoccupations, et nous travaillons sur une solution.
- Can we schedule a time to discuss this matter further in detail? => Pouvons-nous fixer un rendez-vous pour discuter de ce sujet plus en détail ?
- I apologize for any inconvenience this may have caused. => Je m'excuse pour tout désagrément que cela a pu causer.
- I appreciate your patience as we work this through. => Je vous remercie pour votre patience pendant que nous réglons cela.
- Let’s find a way to address this issue together. => Trouvons ensemble un moyen de résoudre ce problème.
- Your feedback is valuable, and we’re taking it seriously. => Vos retours sont précieux, et nous les prenons très au sérieux.
Gérer des demandes urgentes
Parfois, vos interlocuteurs vous pressent pour avoir une réponse immédiatement. Comment réagir ?
- I understand this is urgent. Let me see what I can do right away. => Je comprends que c'est urgent. Laissez-moi voir ce que je peux faire immédiatement.
- Given the urgency, I will prioritize this and get back to you as soon as possible. => Vu l'urgence, je vais donner la priorité à cela et revenir vers vous dès que possible.
- I will dig into it and update you shortly. => Je vais m’y plonger et je vous tiendrai au courant sous peu.
Vous voulez améliorer votre anglais pour vous sentir à l’aise dans toutes les situations RH, même les plus délicates ?
Et si vous vous formiez en parallèle de votre activité professionnelle ?
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Quels sont les impératifs à avoir en anglais en tant que RH et pourquoi ?
Votre entreprise intensifie son développement à l’international ou fusionne avec une entreprise étrangère pour former un grand groupe international ?
Quelle que soit la situation de votre organisation, la maîtrise de l’anglais est devenue un impératif de la fonction RH ou a minima un très bon atout pour votre carrière.
Are you ready ?
Découvrez en quoi la maîtrise de la communication en anglais et de la posture est indispensable à l’activité RH.
Pourquoi la maîtrise de l'anglais est-elle cruciale pour les RH ?
Selon une étude Cadremploi, 89% des cadres français ont déjà été amenés à s’exprimer en anglais dans un contexte professionnel.
Les responsables RH n’échappent pas à cette nécessité. Recrutement international, développement et formation des collaborateurs, gestion des expatriations, négociation avec des partenaires étrangers. Pour les responsables RH évoluant dans un contexte international, une grande partie de ces missions se mènent désormais en anglais.
La maîtrise de l’anglais oral et écrit est nécessaire pour :
- Attirer les bons profils internationaux
- Évaluer les candidatures
- Mener les entretiens
- Gérer la communication interne
- Impliquer et retenir les collaborateurs
- Porter la culture d’entreprise
En tant que responsable RH, savoir communiquer clairement en anglais avec des collègues, des candidats et des partenaires étrangers est indispensable pour éviter les malentendus et assurer une collaboration efficace.
Au-delà de la langue, c’est aussi une question de posture. Votre capacité à maîtriser l’anglais renforce votre crédibilité. Elle témoigne de votre adaptabilité à un contexte qui évolue.
A l’inverse, une mauvaise communication en anglais peut être source d’incompréhensions et de mauvaises décisions. Elle peut être perçue comme de l’incompétence ou un manque d’adaptation, et donc remettre en question votre influence et votre position dans l’entreprise. Enfin, à titre individuel, une mauvaise maîtrise de l’anglais réduit vos opportunités d’avancement et vos perspectives de carrière à l’international.
Quelles sont les spécificités qu’un ou une responsable RH doit maîtriser en anglais
L’anglais RH présente des spécificités dont certaines dépassent la simple maîtrise de la langue. Et cela concerne différentes tâches liées aux ressources humaines.
Recontextualiser le processus de recrutement
Pour attirer les meilleurs profils internationaux vers votre entreprise, la maîtrise de l’anglais et du contexte international est nécessaire à toutes les étapes du processus de recrutement.
La rédaction des offres d’emploi varie d’un pays à l’autre en raison de différences culturelles, légales et professionnelles.
Par exemple, les offres d’emploi en France sont souvent plus formelles et détaillées. Aux États-Unis, elles adoptent un ton convivial, marketing, et mettent en avant les avantages et la culture d’entreprise.
Les bonnes pratiques de rédaction du CV présentent aussi des différences culturelles tout comme la conduite des entretiens. Impossible de calquer un cadre français sur un recrutement anglo-saxon. Vous risquez de passer à côté si vous ne prenez pas en compte les spécificités culturelles pendant l’échange mais aussi, après, quand vous évaluez les candidats.
Défendre son point de vue en réunion ou en négociation
Participer à des réunions internationales et négocier des contrats ou des conditions de travail avec des partenaires étrangers exige une maîtrise de l’anglais pour défendre les intérêts de l’entreprise.
Vous devez non seulement connaître le vocabulaire spécifique des RH en anglais pour comprendre vos interlocuteurs. Mais il faut aussi savoir s’adapter au contexte culturel depuis lequel ils s’expriment. Un Américain, un Japonais et un Français ne vont pas négocier de la même manière.
Rédiger des documents RH
Les responsables RH doivent souvent rédiger des offres d’emploi, des contrats, des politiques d’entreprise et des communications internes en anglais. Vous devez donc être capable de vous exprimer de manière précise en anglais écrit pour être bien compris.e.
Dans le cas des documents contractuels, il faut aussi avoir en tête que la gestion des RH implique souvent des aspects juridiques et de conformité. Une mauvaise compréhension des documents et des réglementations en anglais peut se traduire par des erreurs coûteuses pour l’entreprise.
Vous voulez vous exprimer en anglais de façon plus fluide et gagner en confiance dans vos échanges avec des interlocuteurs internationaux ?
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IMT-BS lance deux programmes courts en transformation numérique
Interview Saïd Assar
IMT-BS lance deux formations courtes pour accompagner les professionnels dans leurs projets de transformation numérique :
- Transformation numérique “Technologies, enjeux et stratégie”
- Transformation numérique “Conduite et mise en œuvre”.
À cette occasion, Saïd Assar, Responsable pédagogique de ces programmes, nous livre son regard sur la transformation numérique et la nécessité d’en appréhender tous les enjeux, opportunités et risques.
Monsieur ASSAR, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je suis Directeur du Département Technologies, Information et Management à Institut Mines-Télécom Business School et Professeur en Systèmes d’Information pour le Management.
Mon parcours s’articule autour de l’ingénierie et de la modélisation des systèmes d’information. Je me suis ensuite intéressé plus particulièrement aux problématiques managériales liées aux usages et à la transformation numérique.
Dans quel contexte avez-vous eu l’idée de créer ces deux programmes courts en transformation numérique ?
La transformation numérique est un sujet largement connu dans le monde de la recherche. Pour ma part, je m’y intéresse depuis 2012.
Mais, le marché est encore inégal en termes de maturité. De réels besoins en formation existent encore aujourd’hui. Il nous faut aider les acteurs à mieux appréhender les enjeux de la transformation numérique qui sont subtils, profonds et hétérogènes.
Plusieurs technologies très variées impactent en effet, de différentes manières, le monde de l’entreprise : smartphones, digital, analytics, IA, blockchain, Cloud Computing, …
À la fois porteuses d’opportunités (en termes de fonctionnement, de business models) mais aussi de menaces (cybersécurité, émergence de pure players, …), les entreprises doivent pouvoir les aborder en connaissance de cause.
Selon vous, quels sont les principaux défis auxquels les entreprises et leurs acteurs font face pour réussir leur transformation numérique ?
Le principal défi de la transformation numérique réside dans l’hétérogénéité des enjeux et des technologies, qui n’ont pas toutes le même niveau de maturité et ne répondent pas toutes aux mêmes besoins. Les entreprises doivent se les approprier, en trouvant les meilleures façons d’en tirer bénéfice tout en réduisant les risques.
Or, dans certaines entreprises comme les PME ou les TPE, on constate souvent un déficit de compétences sur ces sujets.
Quels sont les publics concernés par ces formations ?
Ces deux formations s’adressent en particulier à deux typologies de professionnels :
- Les ingénieurs qui disposent de connaissances techniques mais qui n’ont pas forcément la vision d’ensemble.
- Les managers voulant être en mesure de comprendre les opportunités et les risques associés aux nouveaux usages induits par la transformation numérique.
Plus largement, elles s’adressent à toute personne curieuse du sujet de la transformation numérique.
Quelles compétences a-t-on en bagage à la sortie de ces programmes ? Quelles évolutions professionnelles permettent-elles d’envisager ?
A l’issue de ces formations, on acquiert une meilleure compréhension de la transformation numérique et de ses enjeux. Elles s’appuient sur des exemples concrets pour mettre en lumière les challenges et les risques.
Concrètement, les participants disposeront d’une méthode pour élaborer, dimensionner une stratégie de transformation numérique dans leur organisation et évaluer les risques. Ces programmes peuvent leur permettre d’évoluer vers des missions de chef de projet en transformation numérique, avec une vision globale des enjeux.
Quels sont les principaux cours enseignés et méthodes utilisées dans ces deux programmes ?
Le premier volet aborde en premier lieu un rappel historique sur la transformation numérique, les débuts de l’Intelligence Artificielle, la naissance des bases de données, le lancement d’ARPANET en 1969 jusqu’à l’évolution des langages de programmation.
Nous passons ensuite à une présentation approfondie de la transformation numérique, avec des témoignages et des ressources en ligne. Puis nous abordons son impact sur les business models, de la voiture numérique au frigo connecté. Des études de cas et un temps de synthèse viennent ensuite clôturer la formation.
Le deuxième volet se veut quant à lui plus actionnable. Dans un premier temps, on analyse la stratégie d’une entreprise dans le numérique. On travaille ensuite sur la mise en œuvre d’une stratégie avec une mise en pratique autour d’une étude de cas.
La formation est-elle compatible avec une activité professionnelle à temps plein ?
Les deux formations se veulent très concises. Elles sont pour chacune dispensée sur deux jours et sont donc tout à fait compatibles avec une activité professionnelle. De plus, elles correspondent à un réel besoin de l’entreprise et permettent ainsi au participant de ramener des éléments concrets, actionnables dans le quotidien de son organisation.
Pourquoi IMT-BS plutôt qu’une autre école ?
En raison de sa double culture manager/ingénieur, IMT-BS s’intéresse naturellement à la place du numérique dans le management. Dans notre équipe, nous avons réuni des spécialistes dans le développement de formations en SI. De plus, l’école dispose d’un riche réseau de partenaires investis dans ces sujets.
En complément de ces formations, quelles sont les meilleures sources d’information aujourd’hui pour exercer une veille efficace portant sur l’évolution de la transformation numérique ?
Je recommanderais la lecture de deux revues :
- Le Monde Informatique, qui est très tourné vers les aspects business et les enjeux de transformation numérique
- La Revue du Digital, plus orientée métiers, avec des cas d’usages et des focus sur les spécificités sectorielles
Selon vous, quelle place occupera le numérique dans les organisations de demain ?
De toute évidence, il occupera une place grandissante. Mais cette place prépondérante soulève aussi des interrogations sur le fossé numérique, des questions éthiques sur la confidentialité des données, le respect des minorités, des questions sur la cybersécurité, sans oublier les questionnements sur l’impact environnemental du numérique.
Intéressé par nos deux programmes courts en transformation numérique ?
Rendez-vous sur ce lien suivant pour en savoir plus.
5 raisons de rejoindre le MS Data Protection Management d’IMT-BS
Avec le RGPD, la fonction de DPO (Data Protection Officer) est fortement recommandée dans les entreprises (voire obligatoire dans certains cas précis)
À mesure que les problématiques de traitement des données personnelles se font plus vives, les besoins en recrutement augmentent. En parallèle, les besoins en formation sur le sujet s’accroissent à leur tour.
Pourtant, certains DPO déplorent un manque de formation sur la conformité Informatique et Libertés, le RGPD et son application opérationnelle.
Le Mastère Spécialisé Data Protection Management d’Institut Mines-Télécom Business School répond à ce besoin de formation.
Découvrez 5 raisons de rejoindre cette formation pour devenir DPO ou améliorer votre pratique du métier.
1. Une réponse aux besoins exprimés par les DPO en poste
Depuis l’entrée en vigueur du RGPD, le métier de DPO est en forte demande. En 2020, il est même le métier le plus recherché sur LinkedIn.
Le renforcement de la réglementation sur les données personnelles et l’arsenal de pénalités associé ont fortement incité les entreprises à rechercher des profils compétents sur ces sujets.
Néanmoins, selon l’étude du Ministère de l’Emploi menée en 2021 , près de 75% des DPO relèvent encore un besoin de formation sur les compétences juridiques, informatiques, communication et gestion de projet mais aussi sur d’autres compétences relatives au métier.
Ainsi, alors que les profils se diversifient, la nécessité de formations couvrant l’ensemble des enjeux (juridiques, informatiques, managériaux, …) augmente.
Le Mastère Spécialisé Data Protection Management d’IMT-BS se situe justement à la croisée des disciplines. Il offre aux apprenants les connaissances, les outils et les bonnes pratiques indispensables pour :
- Piloter la politique de protection des données de l’entreprise,
- Communiquer sur les règles, les bonnes pratiques, et sensibiliser les collaborateurs et partenaires externes.
Beaucoup de DPO (près de la moitié) se disent isolés dans leur entreprise. Ils n’ont pas vraiment de personnes avec lesquelles échanger sur leurs challenges. Le Mastère Spécialisé contribue à rompre cet isolement en rejoignant une communauté de professionnels (enseignants et apprenants) passionnés par la protection des données personnelles.
2. Institut Mines-Télécom Business School, une école historiquement liée au numérique
Historiquement, IMT-BS est une école avec une double culture ingénieur-manager, c’est la Business School du premier groupe d’école ingénieurs de France : Institut Mines-Télécom. De par son écosystème et sa vision, l’école intègre fortement le numérique dans sa pédagogie. Elle porte dans son ADN la volonté de faire travailler ensemble des profils issus de différents horizons.
Or, la fonction de DPO fait appel à une palette de compétences très diversifiée. La diversité des profils de DPO en poste issus de différents parcours en témoigne.
En intégrant le Mastère Spécialisé Data Protection Management, vous y croiserez différents profils (techniques, juridiques, secteurs spécifiques, seniors, juniors) qui viendront alimenter votre réflexion et votre pratique professionnelle.
3. Une école qui forme des professionnels responsables
Institut Mines-Télécom Business School place la responsabilité aux cœurs de ses valeurs. Cette valeur s’incarne dans le choix des formations mais aussi dans le déroulé pédagogique.
Or, la responsabilité, l’éthique, sont au centre de la réglementation RGPD. L’objectif de la réglementation consiste à amener les acteurs vers une gestion responsable des traitements de données personnelles. Le DPO en est le garant.
Pour répondre à cette exigence, l’école a créé le Mastère Spécialisé DPM dès 2018, à l’entrée en application de la réglementation. La volonté était claire : accompagner les délégués à la protection des données pour rendre les pratiques des entreprises plus vertueuses.
4. Un Mastère Spécialisé dispensé par des experts du sujet
Le Mastère Spécialisé est co-dirigé par Xavier Strubel, expert en droit du numérique, Fondateur du MS, et Fabrice Mattatia, Ingénieur général des Mines et Docteur en droit.
Grâce à leurs expertises respectives, ils proposent un déroulé pédagogique en toute conformité juridique et technique, alimenté par leur pratique au quotidien.
5. Une formation professionnalisante et diplômante
Le Mastère Spécialisé Data Protection Management est une formation professionnalisante. Ses contenus sont en phase avec l’état de l’art du métier de DPO et les besoins des entreprises.
- mettre en pratique les apprentissages dans un contexte concret d’entreprise.
- nourrir l’entreprise sur un sujet où, très souvent, une seule personne est référente.
- rejoindre la formation avec l’ensemble des frais de formation pris en charge par votre entreprise d’accueil
Enfin, il s’agit d’une formation diplômante, alors qu’il y a un déficit de référentiels diplômants sur ce sujet du management de la protection des données. Le programme offre en effet un titre bac+5 (RNCP niveau 7) enregistré chez France Compétences, il est également labélisé CGE en tant que “Mastère Spécialisé”.
Vous avez un projet de formation pour devenir DPO ou renforcer vos compétences ?
Contactez-nous pour en savoir plus sur le Mastère Spécialisé Data Protection Management et obtenez un rendez-vous gratuit avec un conseiller formation.
Data Protection Officer (DPO), un métier en forte demande
A l’entrée en vigueur du RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données) en 2018, le nombre de DPO désignés auprès de la CNIL était de 21 000. En 2021, c’est plus de 28 800 DPO qui s’affichent au compteur (Rapport d’activité CNIL 2021) soit plus de 33% en 3 ans.
Un chiffre qui est appelé à grimper encore dans les années à venir, à mesure que les entreprises prennent conscience de l’importance de la protection des données personnelles, et des risques qu’elles encourent en cas de manquement (plusieurs millions d’euros d’amende pour certaines entreprises).
La désignation d’un délégué à la protection des données est déjà obligatoire pour :
- les autorités et organismes publics
- Les organismes amenés à réaliser un suivi régulier et systématique des personnes à grande échelle (par exemple, les banques, assureurs, opérateurs téléphoniques, …)
- Les organismes qui traitent des données sensibles (santé, sexualité, opinions politiques, religieuses, …)
Pour les autres acteurs traitant des données personnelles, elle est fortement recommandée. Vous envisagez de vous former pour devenir DPO ? Découvrez notre état des lieux du métier en 2022.
Les chiffres-clés sur le métier de Data Protection Officer en France
Le métier de DPO est assez nouveau en France, il s’est démocratisé depuis l’entrée en vigueur du RGPD.
On comprend donc pourquoi selon l’étude de 2021, commanditée par le Ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion, en 2021, 55% des DPO avaient une ancienneté de 2 ans ou moins dans la fonction.
Actuellement, ils sont 71% à exercer dans une structure qui est dans l’obligation de désigner un Data Protection Officer.
Les structures qui ne sont pas soumises à cette obligation n’ont pas encore majoritairement franchi le pas. Mais la crainte de sanctions pour manquements aux obligations RGPD pourrait changer la donne.
Les évolutions du métier de DPO entre 2019 et 2021
Outre l’augmentation du nombre de DPO, l’autre grande tendance réside dans la diversification des profils.
47% des DPO (+12 points depuis 2019) sont issus de domaines autres que le droit et l’informatique. Ces nouveaux profils viennent notamment de fonctions administratives et financières, qualité ou conformité-audit.
En grande majorité (87%) ils sont convaincus de l’utilité de leur mission et, pour 58% d’entre eux, sont satisfaits de l’exercice de leur profession. Quand ils rencontrent des tensions ou des conflits, elles tiennent principalement de 2 causes :
- Le manque de moyens
- La difficulté d’accéder aux informations
Enfin, 42% des DPO regrettent de se trouver isolés de leurs pairs.
3 grandes typologies de DPO
Tous les DPO n’exercent pas dans les mêmes conditions. Ils se divisent en 3 catégories :
- Le DPO interne est salarié d’un seul responsable de traitement (autrement dit auprès d’une seule organisation pour laquelle il est salarié)
- Le DPO interne mutualisé intervient en tant que salarié auprès de plusieurs responsables de traitement
- Le DPO externe exerce son activité de manière indépendante ou en tant que salarié d’un organisme spécialisé (cabinet de conseil, d’avocats, …)
86% des délégués à la protection des données sont internes ou mutualisés. La part des DPO externes s’élève à 14%.
Le profil-type du DPO
72% des DPO exercent leur fonction comme DPO interne. L’internalisation de la compétence a d’ailleurs augmenté de 4 points entre 2019 et 2021.
D’un point de vue géographique, ils sont 29% à exercer en Île-de-France, même si cette proportion a baissé de 6 points depuis 2019.
En termes de profils, on note une parité entre hommes et femmes et une prééminence des profils issus d’études supérieures (62%). La fonction attire plutôt des profils expérimentés puisque 63% sont âgés de 40 ans ou plus.
Beaucoup s’estiment insuffisamment formés à la conformité Informatique et Libertés, au RGPD et à son application opérationnelle, une perception renforcée par leur isolement.

Alors que les besoins en DPO augmentent, l’état des lieux de la profession montre bien la nécessité de formations actualisées à tous les enjeux de protection des données personnelles.Entreprendre une formation est aussi un moyen, pour les DPO ou ceux qui aspirent à cette fonction, d’intégrer une communauté de pairs et de rompre l’isolement.
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Programme diplômant, professionnalisant et transversal sur les enjeux des DPO, le Mastère Spécialisé Data Protection Management d’IMT-BS apparaît comme une réponse à ces problématiques terrain en offrant une formation concrète d’un an en alternance finançable par l’entreprise.
La protection des données personnelles, un critère RSE
La RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) est désormais un enjeu fort pour les acteurs économiques.
Elle désigne l’intégration par les entreprises des enjeux environnementaux, sociaux et éthiques dans leurs activités économiques. Elle joue aussi un rôle croissant dans la perception d’une entreprise par son écosystème (clients, fournisseurs, partenaires, candidats, collaborateurs, …).
Dans le cadre de la RSE, les entreprises sont responsables de la qualité du lien avec leurs parties prenantes. À ce titre, faut-il considérer la protection des données personnelles comme un critère RSE à part entière ?
RGPD et RSE : des convergences évidentes
Le principe de la RSE n’est pas nouveau, il date des années 1950. Mais il a fallu attendre les années 2000 pour que la responsabilité sociétale des entreprises devienne une notion fondamentale qui lie les entreprises et la société dans son ensemble.
En 2011, la Commission Européenne redéfinit la notion et les prérequis de la RSE en posant 2 prérequis :
- Le respect de la législation en vigueur et des conventions collectives conclues entre partenaires sociaux
- L’engagement, avec les parties prenantes, dans un processus destiné à intégrer les préoccupations en matière sociale, environnementale, éthique, de droits de l’homme et de consommateurs dans les activités commerciales de l’entreprise
Par cette définition, la RSE englobe le RGPD à double titre avec : à la fois le respect de la loi, mais aussi la prise en compte des préoccupations des consommateurs en matière de protection des données.
De son côté, le RGPD se définit comme un outil juridique de protection des internautes et de responsabilisation des acteurs amenés à traiter des données personnelles. Il tend donc aussi vers une démarche responsable et éthique des entreprises.
La protection des données, une responsabilité à l’égard de toutes les parties prenantes de l’entreprise
La protection des données personnelles est un enjeu transversal car elle intéresse potentiellement toutes les parties prenantes de l’entreprise.
Le traitement des données vous engage envers tous ceux qui vous confient leurs informations :
- Prospects
- Clients
- Collaborateurs
- Partenaires
- Fournisseurs
Tous sont susceptibles de pâtir de défaillances de votre part en matière de protection des données.
Conformément au RGPD, vous devez aussi veiller à ce que vos processus de collecte et de traitement des données ne participent pas à la discrimination des consommateurs ni des collaborateurs.
Comment organiser une bonne gouvernance des données ?
La bonne gouvernance des données doit figurer au cœur de tous les projets de l’entreprise.
Dès lors qu’un processus implique la collecte et l’utilisation de données personnelles, vous devez prendre toutes les précautions nécessaires pour être en conformité avec le RGPD, en assurant notamment la protection des données de chaque acteur impliqué.
Au-delà du cadre juridique, le management de la protection des données c’est aussi construire une relation de confiance avec vos interlocuteurs. Être proactif permet aussi de prévenir de probables durcissements des règles RGPD à l’avenir. À terme, la notion de consentement s’élargira davantage aux acteurs B2B. Pour des raisons éthiques, vous pouvez d’ores et déjà miser sur des méthodologies de marketing non intrusives.
Le Data Protection Officer aide à la mise en conformité de vos traitements, mais le sujet doit aussi être bien compris et intégré dans l’entreprise, de la direction aux collaborateurs en passant par les managers.
En outre, vous devez vous assurer de la finalité des données collectées, impliquer les parties prenantes et, bien sûr, vous assurer du consentement des internautes à l’exploitation de leurs données.
Faut-il faire figurer vos efforts en matière de protection des données dans votre rapport RSE ?
Si vous êtes soumis à la rédaction et à la mise à disposition d’un rapport RSE, il n’y a pas, pour le moment, d’obligation à y faire figurer vos actions en matière de protection des données personnelles.
Mais puisque la rédaction du rapport invite à la transparence, vous pouvez choisir de mentionner vos efforts en la matière. Ce sera d’autant plus appréciable si vous avez adopté une démarche qui va au-delà du cadre réglementaire.
La RSE couvre vos engagements auprès des différents publics ayant un intérêt à votre entreprise. Elle rassure les clients, les partenaires, les collaborateurs. Elle entre aussi en considération dans les décisions des investisseurs.

Vos efforts en matière de protection des données personnelles entrent dans le cadre de vos engagements éthiques et responsables. Vous pouvez donc les intégrer dans votre rapport RSE et y préciser le rôle de votre Data Protection Officer.
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Protection des données personnelles : un enjeu-clé dans le développement d’un projet numérique
Votre entreprise développe un nouveau projet numérique. Dans ce projet, elle prévoit de collecter et d’exploiter les données personnelles des utilisateurs pour personnaliser la relation, optimiser le service ou encore évaluer ses performances.
Si vous êtes dans ce contexte, vous devez être particulièrement vigilant. Depuis l’entrée en vigueur du RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données) en 2018, le recueil et l’utilisation des données personnelles sont strictement encadrés.
Quels sont les risques auxquels vous vous exposez si vous ne mettez pas en place un management efficient de la protection des données ?
Des sanctions en cas de manquements aux obligations RGPD
Le RGPD définit les conditions de collecte et d’exploitation des données pour les entreprises traitant des données personnelles des citoyens de l’Union Européenne.
Il s’articule autour de plusieurs principes-clés :
- Consentement
- Accès aux données
- Droit à l’oubli
- Transparence
Le texte liste aussi un éventail de sanctions que la CNIL est susceptible de prononcer à l’égard des responsables de traitements et sous-traitants qui manqueraient à ces obligations.
Le montant des sanctions financières peut atteindre jusqu’à 20 millions d’euros ou 4% du chiffre d’affaires annuel mondial.
En août 2022, le groupe hôtelier Accor a, par exemple, écopé d’une amende de 600 000 € pour avoir inscrit des clients à une newsletter commerciale sans avoir recueilli leur consentement.
Des fuites de données potentielles
La protection des données personnelles est un enjeu de crédibilité et de confiance. Les consommateurs sont évidemment plus enclins à confier leurs données à des entreprises qui se montrent irréprochables sur le sujet.
C’est donc aussi un enjeu business puisque les clients auront tendance à privilégier les services d’une entreprise qui montre patte blanche en termes de management des données personnelles.
La question des potentielles fuites de données personnelles est évidemment clé. Victime d’une fuite de données en 2020, le géant de la e-santé Doctolib est régulièrement pointé du doigt sur la question du chiffrement des données personnelles. Une question particulièrement sensible sur un secteur comme la santé.
Pour les entreprises concernées, les conséquences économiques peuvent être très sérieuses. Au-delà des pertes financières à court terme, c’est aussi l’image de l’entreprise qui risque de se trouver durablement dégradée par ce bad buzz. En témoigne l’affaire Cambridge Analytica qui avait fortement affecté l’image de Facebook en 2018.

Outre les éventuelles sanctions prononcées par la CNIL, la gestion des données est ainsi un facteur-clé de confiance entre l’entreprise et ses parties prenantes (clients, bien sûr, mais aussi, pourquoi pas, les investisseurs).C’est pourquoi le rôle du Data Protection Officer est désormais crucial pour évangéliser en interne sur le sujet et éviter les dérives.
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